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« J’ai choisi ce nom – Les Toiles de la Montagne Noire – parce que la montagne noire commence à Labastide-Rouairoux et finit à Revel. Il s’agit d’un endroit mythique et je souhaitais que la fabrique reflète la région dans laquelle elle était implantée (…) La région surtout entre Castres et Labastide-Rourairoux, même jusqu’à Saint-Pons, produisait de la laine cardée. On a donc remis en route dans un atelier qui existait des métiers à tisser pour refaire des produits traditionnels. » Jean-Claude Bordes
1 300 mètres : s’offrir du beau linge
Il y a 20 ans, les parents de Nicolas Depinois ont créé Les toiles de la montagne noire, des lignes de linge de maison fabriquées dans le Sud du département. Aujourd’hui leur fils tient la nouvelle boutique dans le centre piétonnier. Les toiles à matelas à rayures et à carreaux sont vendues au mètre ou déclinées en torchons, tabliers et nappes. Les plaids en jacquard à motifs chevron, diagonale et sablier sont réalisés à partir de mélanges de laine recyclée tissés dans les environs.
Lien vers l'articleLa cité épiscopale d’Albi célèbre le 10ème anniversaire de son classement au patrimoine mondial de l’Unesco. Carole Gaessler nous emmène au sommet de la cathédrale Sainte-Cécile, la plus grande cathédrale de brique au monde, puis dans le Palais de la Berbie, qui abrite le Musée Toulouse-Lautrec.
Albi est le point de départ de notre voyage entre Tarn et Garonne.
La cité épiscopale témoigne encore du pouvoir temporel des évêques. Nous sommes guidés, dans le cœur historique d’Albi, par un enfant du pays, passionné de plafonds peints anciens. Sa dernière découverte, une danse macabre, est impressionnante.
Au pied de la montagne noire, dans le Tarn, Nicolas Depinois, tisserand, relève un défi : il est l’un des derniers artisans qui utilise la laine locale des brebis pour la fabrication de toiles et de plaids. Il revendique ainsi un savoir-faire traditionnel, typique de la région de Mazamet, pratiquement éteint à la fin des années 60.
Lien vers le reportageIl a passé sa vie professionnelle dans le textile. Jean-Claude Bordes, 67 ans, est le cogérant de l’entreprise Les Toiles de la Montagne Noire avec son épouse Catherine Depinois. «J’ai travaillé pendant vingt-cinq ans dans l’impression en Belgique. Je m’occupais de tout ce qui était dessin, recherche de couleurs, échantillonnage et production industrielle. Tout a fermé et je ne voulais pas finir ma carrière sur une note aussi négative. Alors j’ai regardé dans le Tarn ce qui restait encore dans le tissage et j’ai trouvé à Labastide-Rouairoux.»
Si le magasin se situe à Mazamet, Jean-Claude fait tisser ses toiles par un façonnier à Labastide-Rouairoux, où il a également implanté son atelier d’impression depuis quelques années et où il utilise des planches d’impression du XIXe, parfois du début XXe siècle. Ce passionné ne cesse d’agrandir sa collection et les trouve en général sur internet, car «il n’y a pas de culture d’impression dans le sud de la France. En ce moment, j’en achète toutes les semaines. Je les ai récupérées toute ma vie».
L’entrepreneur détient une collection d’environ 600 de ces œuvres d’art, dans leur conception et dans leurs motifs, alliant sculpture sur le bois et insertion de pièces de métal pour former des motifs délicats et précis. «On ne sait pas toujours ce que ça va donner, certaines ne sont pas assez fournies mais on compose en fonction des dessins.» À découvrir à la Fête du fil les 13, 14 et 15 août prochains.
Lien vers l'articleHistoire : Entreprise familiale créée en 1984, est située en plein centre de Labastide-Rouairoux, à la limite du Tarn et de l’Hérault. Depuis le XVIe siècle, le village est renommé pour son savoir-faire dans le tissage d’étoffes de laine, et son activité économique tournait autour du textile. Les toiles de la montagne noire a su s’adapter aux changements et essaie toujours d’être à la hauteur de la demande de ses clients. En plus de son tissage, il vous propose son magasin d’usine situé sur le site de production. Celui-ci propose aux particuliers, mais aussi aux professionnels, une large gamme de toiles et de tissus et de produits confectionnés.
Particularités : Vente de lainages fabriqués soit dans l’usine soit dans la région. 100% Tarn !
Produits : Linge de la région. Confection à partir de matières naturelles exclusivement : coton, coton et lin, pure laine… Le synthétique n’a pas sa place ici ! Lainages divers fabriqués dans la région ; tissus de qualité pour l’habillement. Tissus d’ameublements et tissus patchwork vendus au mètre. Nappes, torchons, serviettes de hammam, etc. Nouvelle collection tous les six mois.
Avantages : Prix d’usine. Exposition sur l’impression textile. Exposition dans le magasin d’un métier à tisser. Possibilité de déambuler dans le magasin de stockage de fils.
Futé : Magasin en face de l’usine. Village textile avec un musée du textile et un autre magasin d’usine qui vend de la laine. Possibilité de se restaurer dans le village.
Autres boutiques de l’enseigne : deux autres boutiques d’usine dans le département, l’une à Mazamé et l’autre, la toute dernière née, à Albi. Mêmes heures d’ouverture, même tarifs, mêmes expositions.
Lien vers l'articleL’impression textile «à la planche», un savoir-faire ancestral et passionnant à découvrir à l’occasion de la fête du fil. Dans sa boutique Les Toiles de la Montagne Noire, rue Gambetta, Jean-Claude Bordes présentera cette technique aux visiteurs durant les trois journées de la fête du fil, jusqu’à samedi. Au fil des années, en professionnel passionné, il a rassemblé une collection de plus de 500 planches d’impression, en bois ou métal, créées au XIXe et XXe siècle.
Choix du motif, préparation puis application des couleurs, tout cela n’a aucun secret pour lui. Il partage volontiers son expérience et ses souvenirs professionnels de l’entreprise familiale gersoise dont la qualité des productions était unanimement reconnue, comme de l’Union Cotonnière, premier producteur mondial de coton où il a été responsable production à l’usine de Pont-de-Nieppe (Nord) pendant 25 ans ; il créait les motifs d’impression et dirigeait la production jusqu’à la finition.
Sa boutique de la rue Gambetta, la première qu’il a ouverte dans le Tarn 15 ans plus tôt, est aussi un musée, elle abrite le «résumé» de sa carrière, de sa passion pour le tissu et l’impression, toutes ses archives personnelles et ses collections. La fête du fil est l’occasion de présenter cette technique au grand public, Jean-Claude Bordes effectuera des démonstrations aujourd’hui, demain et samedi de 9 h à 19 heures. Dimanche 18 août, il propose un stage de découverte et d’initiation (sur inscription uniquement).
Lien vers l'articleDes produits en toiles tissées dans le Tarn.
Les toiles de la Montagne Noire est une entreprise familiale tarnaise qui œuvre depuis plusieurs générations pour conserver le savoir-faire sur le territoire.
La société s’est spécialisée dans la vente de tissus et de produits confectionnés dans le Tarn : linge de table, linge d’office, linge de toilette, plaids ou encore panière à pain. Une foule de produits qui peuvent être autant d’idées cadeaux originaux et écoresponsables !
Pour les plaids, véritable best-seller de la marque, la laine provient de la filature du Parc, située à Brassac. Ceux-ci sont en outre estampillés sans produit chimique ni traitement, sans teinture et la laine utilisée est 100 % recyclée. Un cadeau donc on ne peut plus respectueux de l’environnement.
Les magasins proposent aussi pour les plus manuelles, des toiles tissées vendues au mètre et qui sont très sollicitées actuellement, le « do-it-yourself » étant très en vogue.
Des coffrets cadeaux de serviettes de tables et de torchons sont disponibles à la vente, de même que de jolis coffrets de serviettes de bain.
Lien vers l'articleDécouvrir la technique de l’impression textile à la planche, c’est ce que propose Jean-Claude Bordes (Les Toiles de la Montagne Noire). Les jeudis et vendredis jusqu’à fin mai, il est possible de participer à une journée d’initiation à ces savoir-faire très anciens et passionnants.
Dans la boutique bastidienne de la rue Gambetta, Jean-Claude Bordes, professionnel et passionné par tout ce qui a trait au tissu, dispose d’une collection de plus de 500 planches d’impression dont certaines sont plus que centenaires mais en parfait état. Les stagiaires d’un jour, souvent des passionnés de loisirs créatifs textiles, découvrent avec enthousiasme les étapes successives du processus d’impression sur tissu : choix des motifs que chacun peut assembler à son gré, préparation des couleurs, application sur les planches, puis sur le tissu et enfin surprise admirative devant le résultat obtenu. «C’est un plaisir immense, confie l’une des stagiaires venues de Castres, à la fois très agréable, créatif et facile à mettre en œuvre, il suffit d’être précis dans ses gestes.
Et le résultat est immédiat !» Les couleurs se révèlent en effet au séchage, aussitôt après avoir été appliquées.
Lien vers l'articleDans le Gers où a grandi Jean-Claude Bordes, l’entreprise familiale était reconnue pour son savoir-faire et la qualité de ses productions. Quand il est entré à l’école textile de Colmar, il avait déjà à son actif une solide expérience doublée d’une authentique passion pour ce métier.
En 1981, il était embauché par un groupe belge, l’Union Cotonnière, premier producteur mondial de coton. Il y a occupé le poste de responsable production de l’usine du Pont-de-Nieppe pendant 25 ans, de la conception des motifs à imprimer sur les toiles à la finition du tissu. Il y a 15 ans, il arrivait dans le Tarn et créait Les Toiles de la Montagne Noire en partenariat avec l’entreprise bastidienne Sartiss spécialisée dans le tissage qui, depuis, produit ses créations.
Aujourd’hui, d’autres boutiques de vente, La Richarde, Albi, sont ouvertes sur le département, mais, dit-il : «Ce premier magasin contient le résumé de ma vie». De fait, Jean-Claude Bordes y garde précieusement les archives familiales auxquelles s’ajoutent toutes les fiches techniques d’impression qu’il a créées durant sa carrière professionnelle, de très nombreux échantillons et des collections de divers textiles de coton, lin ou laine qu’il a patiemment rassemblés. Il a aussi réuni au fil des ans une collection exceptionnelle de planches d’impression, une technique ancestrale qu’il maîtrise par ailleurs parfaitement. Dans son «musée» de la rue Gambetta, plus de 500 planches sont stockées, dont il a fait l’acquisition sur des brocantes, auprès d’amis ou de relations. Certaines sont en bois, d’autres en métal selon la finesse des motifs, plusieurs ont été créées au XIXe siècle. Il dispose également des différentes couleurs utilisées lors des démonstrations qu’il fait parfois en des occasions particulières, Fête du fil, Journées du patrimoine, etc.
En passionné de son métier, il partage volontiers son expérience et son savoir-faire avec des visiteurs qui assistent à ces démonstrations.
Lien vers l'articleUn Dormier en 16 lames
Voici quelques jours, Jean-Claude Bordes, fondateur de l’entreprise, y a réceptionné un nouveau métier à tisser qui permettra d’étoffer sa gamme de produits « Un métier de marque Dornier en 16 lames sur lequel nous produirons des tissus chaîne et trame, unis, rayures, carreaux et autres motifs. Pour l’instant, il est encore en cours de montage. Beaucoup de réglages doivent être effectués avant de pouvoir l’utiliser » explique-t-il.
Passionné depuis toujours par la création textile, une tradition qui remonte à plusieurs générations dans sa famille gersoise, Jean-Claude Bordes, son épouse et ses deux enfants, Nicolas et Andy qui ont rejoint l’entreprise familiale, privilégient la qualité et l’exigence. Jean-Claude Bordes transmet ainsi les savoir-faire familiaux et évoque volontiers sa passion textile avec ses clients. Une passion qui s’étend à l’impression sur tissu. Pendant 25 ans, il fut responsable production au sein de l’usine « Union Cotonnière » de Pont-de-Nieppe dans le département du Nord.
Lien vers l'articleInusables et naturelles, les toiles proposées par cette petite entreprise sont entièrement conçues, tissées et confectionnées dans le Tarn. Des toiles créées, tissées et confectionnées dans le Tarn, entièrement naturelles, cela existe encore. L’entreprise Toiles de la Montagne Noire est la dernière à concevoir et réaliser ce type de tissu qui emplissait autrefois les armoires de nos grands-mères. Des ateliers de Labastide-Rouairoux, sortent torchons, serviettes, linge de bain ou de maison, fabriqués en pur coton ou en lin. Et de superbes plaids en laine sans colorants provenant de la Filature du Parc de Brassac. Des produits d’une qualité exceptionnelle, 100 % tarnais : c’est le pari audacieux lancé par un Gersois, Jean-Claude Bordes, il y a 15 ans. Ce petit-fils de drapier, né dans le coton, est devenu un spécialiste de l’impression textile et a fait une belle carrière dans l’industrie, jusqu’à la crise qui a entraîné…
Lien vers l'articleC’est hier que s’est clôturé le salon du Made in France qui regroupait des entreprises dont la production est française ou tarnaise. Organisé en parallèle de la foire, ce salon de trois jours a rencontré du succès.
Nicolas Depinois, gérant des «Toiles de la Montagne Noire», se dit satisfait. «C’est la deuxième fois que je viens au salon. C’est important pour moi car c’est le Made in France qui est mis à l’honneur. Ça permet de montrer qu’on existe. La foire est moins porteuse pour nous que le salon du made in France.» Il tient une fabrique de tissus à Labastide Rouairoux. Une boutique s’est ouverte en ville, mais participer à cet événement lui permet de se faire connaître un peu plus. «Je ne peux pas tout exposer ici, mais cela donne un aperçu des produits finis que nous pouvons faire. L’avantage, c’est que comme nous sommes les fabricants du tissu, nous avons une certaine liberté dans les produits que nous créons.»
Lien vers l'articleMade in Labastide-Rouairoux – Originaire du Gers, Jean-Claude Bordes passionné depuis son enfance par le textile, le fil de la création à Labastide-Rouairoux, dans le Tarn, où la tradition locale du tissage l’a conduit à fonder la marque de linge de maison Les Toiles de la Montagne Noire.
Toiles, torchons, nappes et autres serviettes voient le jour au terme d’une véritable aventure, qui commence par le dessin des motifs et l’achat du coton ou du lin. Jean-Claude Bordes prépare le terrain à l’avance pour le tisseur, auquel il explique quel type de fil utiliser, dans quelle longueur et à quelle étape. Une fois les tissus réalisés, il prend lui-même en charge la coupe, puis les fait confectionner dans des ateliers tarnais. Les textiles reviennent une dernière fois pour être repassés, pliés, étiquetés, puis mis en vente dans les boutiques de la marque.
L’entreprise familiale fait uniquement appel à des producteurs et sous-traitants français – les étiquettes sont tissées à Saint-Etienne par exemple – et s’efforce de contribuer autant que possible à l’économie locale. L’épouse de Jean-Claude Bordes, Catherine Depinois, estime que « pour présenter une fabrication française, tarnaise, il faut s’en tenir à ses principes ». Le lin est acheté dans le Nord et seul le coton ne provient pas de France, puisqu’il n’y a pas de production dans l’Hexagone. Ce fonctionnement en réseau permet ainsi à la marque de proposer, dans un délai inférieur à deux jours, des créations sur mesure en boutique.
L’une d’entre elles, à proximité de l’atelier de tissage de Labastide-Rouairoux, se transforme même pendant l’été en boutique-musée et accueille des expositions. La dernière en date avait pour thématique l’impression textile, l’ancien métier de Jean-Claude Bordes. Elle abrite également un authentique métier à tisser qui permet aux visiteurs de comprendre le procédé du tissage qui fait la fierté et la particularité des créations des Toiles de la Montagne Noire.
Nicolas Depinois, 28 ans, est le dernier arrivé dans le Tarn pour perpétuer depuis trois générations la tradition de la toile au mètre.
Depuis quelques mois, l’enseigne Les Toiles de la montagne noire a fait le choix de s’installer sur l’Albigeois, plus précisément sur la route de Castres, à Puygouzon, en lieu et place de l’ancien magasin Gifi. Nappes, serviettes, torchons, tabliers, chemins de table et autres plaids ou toiles de fauteuils portent la griffe tarnaise.
Tous ces produits sont en effet confectionnés avec cette toile facilement identifiable que l’on trouve encore dans les armoires de nos grands-mères ; fermière, 100 % coton ou métis (coton et lin) avec des rayures traditionnelles rouges ou bleues, et 100 % tarnaises depuis l’origine de son tissage il y a longtemps, à Labastide-Rouairoux, jusqu’au fil qui est teinté à Mazamet par les établissements Plo.
Gersois d’origine, Jean-Claude Bordes, son épouse et leur fils Nicolas sont revenus dans le Tarn pour relancer le tissage. Ils ont repris l’usine déjà existante de Labastide avec ses anciennes machines, ils n’ont fait que réactualiser les gammes de tissus pour évoluer et coller aux besoins du marché.
«Ces toiles ont la particularité d’être très résistantes», explique Nicolas Bordes, vendeur au magasin de Puygouzon. «Elles ont un côté rustique et terroir très classiques avec leurs rayures ou leurs carreaux». Est-ce que ça marche ?
«Oui, aux trois magasins, à Puygouzon, Labastide-Rouairoux et Mazamet, poursuit Nicolas Depinois, il y a des fidèles qui connaissent bien nos produits. Les débuts sont encourageants, les gens reviennent avec des amis pour faire des cadeaux.
C’est une entreprise familiale, on fait travailler une dizaine de personnes, c’est vraiment de l’artisanat local. Tout part de l’usine de Labastide où le tissu est fabriqué au mètre, selon la tradition.
Il est coupé et confectionné à Mazamet, notre force est de vendre directement aux clients et sans intermédiaires.»
«Les vieux torchons, je connaissais par mes grands-parents, explique une cliente, je les ai redécouverts au magasin de Mazamet, ils essuient très bien et sont multi-usages…»
Lien vers l'articleInstallé depuis 4 ans en haute vallée du Thoré, Jean-Claude Bordes est l’héritier d’une longue tradition textile familiale à Auch (Gers). Dans sa boutique de la rue Gambetta Les Toiles de la Montagne Noire, on trouve du linge de maison de grande qualité, matières végétales naturelles, lin et coton, comme celui qui autrefois remplissait les armoires de nos grands-mères : torchons à l’ancienne, toiles fermières, nappes, serviettes, tissus d’ameublement, produits confectionnés, tissu au mètre, etc. Ils sont tissés par Sartiss, l’entreprise de la famille Fabre qui jouxte la boutique, tisserands de père en fils depuis plusieurs générations.
Fort d’une expérience de près de 40 ans dans l’impression textile, la création des motifs, des couleurs, les différentes techniques et les procédés de finition n’ont plus aucun secret pour Jean-Claude Bordes. Passionné par son métier et désireux de présenter au public les techniques d’impression textile, il a récemment réaménagé et agrandi sa boutique de vente afin d’y présenter un métier à tisser Dornier (années 1970) et un espace dédié à l’impression et au jacquard. Les visiteurs peuvent ainsi découvrir tout un pan d’histoire textile tout en faisant leur choix parmi les articles proposés à la vente : fac-similés, plaques d’impression, dessins (dont certains datant du XIXe siècle), échantillons imprimés sont exposés dans la partie musée. Jean-Claude Bordes explique avec grand plaisir à ses clients les secrets de chacune des pièces présentées. De plus, le stock de fil, lui aussi présenté au sein de la boutique, décliné par couleurs : «C’est d’une part plus pratique pour moi quand je lance des fabrications, précise-t-il, mais c’est aussi un plus pour mes clients qui voient ainsi comment sont élaborés nos tissus».
En quelques années seulement, les Toiles de la Montagne Noire ont acquis une solide réputation de sérieux et de qualité. Jean-Claude Bordes est l’un des partenaires privilégiés de la fête du fil bastidienne qui aura lieu les 15 et 16 août. Ce week-end-là, le magasin sera ouvert au public de 10 heures à 18 heures sans interruption. Entrée libre.
Lien vers l'articleC’est un retour aux sources avec un brin de nostalgie pour le linge de maison. Ce patrimoine venu de nos grands-mères, emplissait des armoires qui fleuraient bon la lavande. Les nappes, serviettes, torchons étaient alors brodées pour constituer le trousseau des jeunes filles à marier. Catherine Depinois et Jean-Claude Bordes sont les gérants d’une entreprise familiale et artisanale qui conçoit et fabrique ses produits, rue Gambetta à Labastide Rouairoux. Un magasin d’usine sur place, une autre implantation à Graulhet et les voilà maintenant qui investissent le 15 à la Richarde. «Il s’agit exclusivement de commercialiser notre production telle qu’elle figure sur notre site internet.
C’est un peu le linge de nos grands-parents pour la qualité, l’authenticité, le charme» explique Catherine Depinois. Des nappes colorées, des serviettes, des sets de table, des panières à pain, des petits sacs, tout est «fait maison».
Des matières nobles
«Nous n’utilisons que des matières nobles, coton, lin, pure laine des moutons de Lacaune etc. Tout est teint et tissé localement dans les ateliers Sartiss de Labastide et la confection se fait ici». Une production tarnaise, une référence aux temps anciens mais des couleurs vives et modernes qui éclairent une profusion de produits vendus également au mètre pour l’ameublement ou les spécialistes de la couture. Le bleu d’azur du Pastel joue avec le rouge vif de la Garance dans un chatoiement propre à orner les plus beaux intérieurs, les plus belles tables de fête. «Notre magasin sera ouvert à partir de mardi 12 novembre en «non-stop» de 10h00 à 18h30, à partir du 17 nous ouvrirons même le dimanche de 14h00 à 18h30. Nous aurons une inauguration officielle en décembre» complète Catherine Depinois. Le magasin sera décoré par les objets de cet artisanat, mais aussi agrémenté des sapins, boules, guirlandes, luges attachées aux Noëls de tradition.